mercredi 27 juillet 2011

#CDFV*2* La guerre contre "l'ennemi invisible".





La bataille de Tchernobyl est un documentaire portant un regard pertinemment original sur la gestion de l'incident nucléaire en Ukraine

Réalisé par Thomas Johnson et produit en 2006, il a le mérite de traiter d'une facette de la catastrophe que l'on n'évoque que trop peu, celle du travail des 800 000 hommes envoyés (et sacrifiés) sur le terrain pour catalyser le désastre nucléaire. 

samedi 4 juin 2011

#CDFV*1* L'Or atomique.



Uranium, le scandale de la France contaminée est un documentaire pertinent sur la question de l'extraction de l'uranium par Areva. Un reportage d'Emmanuel Amara et de Romain Icard avec Elise Lucet, produit par Ligne de Mire avec la participation de France 3. 


Diffusé le mercredi 11 février 2009 dans Pièces à Conviction n°72 sur France 3.

#CDFV (Collectif du Frelon Vert) Introduction à notre dossier (anti) nucléaire.


Témoins anonymes de l'erreur et de l'arrogance humaine, c'est passifs que nous assistons à l'impuissance de nos gouvernements successifs. Dans les coulisses des disputes pour le pouvoir entre le Parlement et le pouvoir exécutif, une autorité bien plus imposante a su jouir de sa discrétion. IVème, puis Vème République, peu importe, depuis 1948 l'accaparement du nucléaire civil par un organisme militaro-industriel, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a permis à ce dernier de s'ériger en véritable décideur de la patrie, sans aucune consultation démocratique au préalable, et ce, même en matière industrielle civile. 
"L'accident de Fukushima pose des questions en matière de sécurité que personne n'a le droit d'éluder. (...) Nous avons choisi d'y répondre en mettant en place un dispositif de test des centrales nucléaires françaises". 
C'est par de telles déclarations qu'en ce mois de juin 2011 notre Premier ministre, François Fillon, nous rappelle l'ampleur de l'emprise d'un des lobbies les plus coriaces sur notre archaïque France, celui du nucléaire. L'incident de Fukushima ne résonne plus qu'en murmures, rendus digestes par l'empressement du temps. 78% de l'énergie produite en France provient du nucléaire. Pourtant, à aucun moment dans l'histoire du nucléaire civil nous avons décidé de quoi que ce soit. 

Ode à Cérès



Chère France,

La question la plus absurde en ces heures serait de te demander si tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Dans mon monde en tous les cas, je sais bien que rien ne va.
Je te connais France, vieille et fière, le cœur trop desséché maintenant pour te révolter, ton émotion n'est plus collective mais divisée; la colère comme thème.
Tu t'es laissée séduire France, et pas que par les moins malhonnêtes.
Mais qui pourrait te blâmer France? Le responsable n'est pas celui qui embrase, mais jette l'allumette.
J'aimerais te dire que rien n'est perdu France, mais mes certitudes ont été balancées aux oubliettes.
La Peur, France. Voilà ce qui nous tue. La Peur, grande et belle, celle qui nous maintient endormis, mais persuadés d'être éveillés.
Ne nous abandonne pas France, nous pourrions te sauver, te protéger de ces vampires gouvernementaux. Ils ne t'aiment que rentable, France.
Ne vois-tu donc pas ces hypocrites affables sous leurs beaux manteaux?
La démocratie t'ont-ils dit... La démocratie, mais à quel prix?
Je t'ai connu France, le sein droit et digne, le menton majestueux, guider les hommes vers d'honorables idées.
Tout ceci pour finir dans un rôle moins glorieux, à financer la vie de ta progéniture, et les abrutir à coups de candidatures.
Regarde-toi France, tapiner pour un Etat qui ne veut plus de toi!
T'évertuer à gagner plus, et bosser jusqu'à l'infarctus.
Et tes enfants? Où est cet avenir radieux que tu leur as promis?
Vois comme ils fanent sous le glas de l'Enfer qui les cuit déjà.
Et vois ces enfants que tu adoptes pour les laisser dans un placard sans fond, vois comme ils s'enfoncent dans la torpeur, coupables et victimes d'une identité qu'ils ne peuvent affirmer.
Vois comme tu nous effaces, notre expression n'est plus que torture gutturale, un cri que l'on refrène de peur de n'entendre que l'écho.
Mais sans toi France, nous ne pourrions jamais nous rassembler.
Et sans nous France, tu ne pourrais jamais exister.
Moi qui suis née ici, comme ceux qui t'ont choisie, ceux que tu as recueilli, comme ceux qui t'ont fui.
Les générations que nous t'offrirons, et toutes celles qui t'ont déjà été offertes, nous avons toutes crié pour toi, notre mère-nation.
Mais aujourd'hui je te supplie France, abandonne ton entêtement et constate!
Indigne-toi France, et penche-toi sur nos messages gravés dans l'asphalte.
Indignés nous sommes, et nous demeurerons, si l'esprit encore embrumé par leurs mielleuses ablutions, tu persistais, au nom de l'efficience, à prostituer notre nation.


Maurine Taenia.


mercredi 4 mai 2011

L'Apocalypse consumériste

 Venez titiller votre curiosité avec ce bref documentaire réalisé par Mr Mondialisation. Malgré le parti pris, il n'est pas négligeable de se pencher sur la question. 
Nous vous invitons à vous y consacrer pendant 16 minutes.




Mondialisation ; Le travail, pourquoi ?  de Mr Mondialisation (2010).

Mondialisation ; le travail, pourquoi ? 1/2

Mondialisation ; le travail, pourquoi ? 2/2

jeudi 28 avril 2011

Le "Mediatic Playground" des tout-puissants

Un exposé très éloquent sur le fonctionnement de la chaîne Fox News, dénoncée pour contredire sa propre revendication: "Fair and balanced". Un exemple représentatif d'une corruption médiatique, corruption qui génère de la désinformation et participe à une certaine forme de propagande.


Outfoxed: Rupert Murdoch's War on Journalism, de Robert GreenWald (2004).

Si vous souhaitez voir ce documentaire, cliquez ici.


mercredi 27 avril 2011

L'Arche de Ploutos


Alors que l'humanité, le monde, les différents systèmes, s'engouffrent doucement dans un véritable chaos sans renom, il existe parallèlement, une tendance commerciale grossièrement insolite, qui pousse des personnes à se regrouper dans des habitations hautement paranoïaques. Compounds, gated communities, peu importe la dénomination, ces complexes comprennent une centaine de maisons, ou plus précisément des villas vidéo-surveillées et gardées par des compagnies de surveillance privées. Restaurants, centres de shopping, salles de musculation, cours de tennis, piscines, et tant d'autres facilités -de luxe si j'ose dire- y sont intégrés, afin de créer l'illusion d'un village.
Un village dénué d'âme, car dépourvu d'histoire. Pas d'industries, de pollution, d'ouvriers, de mendiants. Un village dépourvu de souffrance et donc privé de vie. Seul son squelette s'avère solide, conçu par des architectes, financé par un organisme immobilier robuste, le tout, couronné par une propagande prétextant le paradis. Celui d'une élite loin de la cadence de la réalité, loin de ce que coûte le fait de vivre dans une société d'ultra-consommation, c'est à dire la misère, suivie de la violence.

samedi 23 avril 2011

Désinformation ou l'évolution d'une arme étatique, financière et commerciale



Il est assez difficile d'évaluer avec exactitude le sens du terme « désinformation », surtout parce que son sens est variable selon qui l'emploie.
Il faut néanmoins savoir que ce terme est proche de ce qu'on nomme – à torts ou à raisons- la propagande.
Avant d'aller plus loin, je préfère l'illustrer d'ores et déjà, pour que tout le monde puisse en avoir une idée concrète. Il s'agit en fait tout simplement d'une interprétation volontaire ou non, mais qui combine les actions de plusieurs personnes. Pour une seule information dans son état brut, nous avons l'auteur, celui que nous nommerons l'intercepteur, l'acheteur qui peut être lui-même le metteur en scène ou faire appel à lui, et il y a le spectateur qui par la suite peut à son tour la retranscrire et jouer le metteur en scène. En quelque sorte ce qu'on appelle communément « un téléphone arabe », qui ne garantit en aucun cas la possibilité d'avoir accès à l'information initiale, si ce n'est d'en être l'auteur ou un témoin direct; encore que, ces mêmes rôles peuvent consciemment ou non, altérer cette même information.
Cela pourrait donc sembler un combat en vain, puisque le résultat n'est jamais certain. Néanmoins, pouvoir regarder les informations avec plus de recul, serait déjà l'assurance de ne plus rester crédule face aux affirmations des gouvernements en place, des multinationales bien plus influentes dans nos vies qu'on ne le croit.
Finalement, sans en attendre forcément un résultat probant, se battre pour la vérité, ne serait-ce pas déjà une libération?

"L'Ouroboros" occidental



En ce début de 21ème siècle, nous sommes témoins du souffle de changement qui s'abat délicatement et timidement sur notre ère récemment globalisée. Je dis bien ère, car ce concept englobe le tout, c'est-à-dire, toutes nos cultures, nos idéologies, notre système économique, nos politiques, nos guerres, nos révolutions.
Nous, qui pensons être à l'apogée de notre savoir, de notre évolution, en sommes devenus aveuglés. Alors que la façade dressée par notre éblouissante technologie, nos pubs, notre société de consommation -inlassable fabrique de rêves- une réalité nettement moins attrayante s'abat devant nous. Tout est contaminé, l'air, les océans, la terre, même l'humain...
C'est au moment où nous observons à l'horizon les quelques prémisses de la transition d'une ère à une autre -le passage de l'ère industrio-technologique à l'ère de la high-tech écologique- que le monde tel que nous le connaissons prend son dernier souffle. Et, comme pour toute ère en voie d'extinction, des mécanismes d'auto-préservation entrent en jeu afin de la pérenniser.   
Quelle forme ces mécanismes prennent-ils? Il est difficile de prendre du recul par rapport à notre propre époque, pire encore dans un contexte aussi éclaté que celui du monde virtualisé dans lequel nous vivons. Pourtant, malgré l'imbrication sournoise de l'officiel et de l'officieux, certaines choses finissent peu à peu par faire surface. 

lundi 11 avril 2011

La révolution lybienne ou la France en croisade



Moi la première, emportée par l'émulation des révolutions arabes en marche, je ne me suis pas questionnée plus que ça sur les fondements des révoltes touchant la Lybie, un homme au pouvoir massacrait des civils, et il ne m'en a pas fallu beaucoup plus pour accuser cet homme de monstruosité et vouloir moi-même m'y rendre pour soutenir l'insurrection.
La Révolution, voilà un mot qui fait briller nos yeux, avoir la possibilité de revendiquer des changements, faire partie de l'Histoire.
Mais la réponse française m'est apparue très vite comme le prétexte à autre chose, quand bien même les actes de Khadafi sont condamnables, nous sommes-nous vraiment interrogés sur ce qui se passe là-bas?
Et si l'instauration de révolutions dans certaines contrées pouvaient permettre à des gouvernements d'avoir accès à des ressources jusque là encore bien protégées par leurs souverains? Nous avons bien raillé les Etats-Unis avec leur guerre contre le terrorisme, et si la France avançait dans la même direction: une croisade pour le pétrole?